Rencontre avec Romain
Romain est en formation dans notre resto depuis début juin. Originaire du Nord de la France, il vit à Charleroi depuis une dizaine d'années. Après une première vie dans le secteur culturel, il avait besoin de changer d'horizon...
La cuisine et le vélo, ses deux passions
Passionné depuis toujours par la cuisine, Romain est aussi un inconditionnel de vélo. Cet été, il s’est lancé un gros défi, celui de parcourir Paris-Brest ! Dans cet article, nous partons à la rencontre de notre fan de deux roues, avant et après la course.
Alors Romain, ça fait longtemps que tu fais du vélo ?
“Avec mon groupe de potes – Les Pédales de Marcinelle – on s’est lancé il y a quelques années dans les longues distances. On a commencé avec 100 km. Mais, pour pouvoir participer au Paris-Brest, il fallait que je passe plusieurs brevets, dont le plus long de 600 km.”
Le Paris-Brest, c’est quoi comme course ?
C’est un parcours de 1200 km qui réunit des cyclistes du monde entier. Je dois faire le parcours en 90 heures maximum, soit environ 4 jours.
On imagine que tu t’entraînes dur ?
“J’espère m’entraîner assez… En ce moment, je viens à la ferme 2 à 3 fois par semaine en vélo. Charleroi-Rixensart-Charleroi, c’est environ 100km. Je démarre vers 6h20 pour être ici à 8h. J’ai aussi passé les 4 BRM (Brevet Randonneurs Mondiaux) de 100, 200, 300 et 600km.”
Tu pars avec ton groupe, les Pédales de Marcinelle ?
“Non. Je devais partir avec un pote de la bande mais ça ne se fait pas finalement. Je serai seul, même s’il y aura des cyclistes d’un peu partout. Il faut que je sois bien préparé et y aller avec un mental d’acier. La philosophie du Paris-Brest, c’est aussi de partir en autonomie quasi totale et sans assistance.”
Et si tu as un souci avec ton vélo, comment tu fais sans assistance ?
“Il y a des check-points tous les 100 km, avec un stand mécanique et des kinés. Les spectateurs sur le parcours peuvent aussi parfois donner un coup de main. Pour le reste, ce sera à la débrouille.”
Te voilà de retour à la ferme!
Alors, comment s’est passée ta course ?
Plutôt bien! Je l’ai fait en moins de 72 heures finalement, donc un peu moins de 3 jours. Je suis vraiment content et content que ce soit derrière moi aussi!
Pas trop fatigué ?
Ah si, j’ai enchainé avec un mariage en plus, je sens que mon corps a besoin de repos…
Le Paris-Brest, c’était un défi de taille mais il en faut plus pour faire peur à Romain. Son moteur, c’est le dépassement de soi et l’engagement total dans ce qu’on entreprend. Des qualités que l’on observe aussi dans son parcours en cuisine à la Table de Froidmont. Bravo à lui !
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